A l’ombre du château fort des Brient, colombages, tours, encorbellements, chemin de ronde, ruelles et venelles dessinent le cœur médiéval de la ville. En poursuivant ce voyage dans le temps, Châteaubriant conte une autre histoire, inspirée par les immeubles du 18e et les constructions bourgeoises érigées à partir de 1860 qui mettent en valeur le style haussmannien…Un peu d’esprit de Paris en terre bretonne !
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Découvrir Chateaubriant
Châteaubriant est depuis toujours une ville frontière. C’est la capitale du « Pays de la Mée », ce « pays du milieu », lieu de rencontre et d’affrontement entre les comtés de Nantes, Rennes et Angers, poste avancé des Marches de Bretagne. Au début du 11e siècle, sur ce site stratégique, Brient fit construire une forteresse au-dessus de la Chère. Ce proche du comte de Rennes demanda aux Bénédictins de Redon d’édifier un prieuré, Saint-Sauveur-de-Béré, nom originel de l’église romane Saint-Jean-de-Béré. Au flanc du puissant château dont subsiste un important donjon, naquit et grandit la cité qui se dota, probablement au 13e siècle, de remparts dont le centre-ville garde encore les contours.
C’est la capitale du « Pays de la Mée », lieu de rencontre et d’affrontement entre les comtés de Nantes, Rennes et Angers.
Le saviez-vous
Parce que Châteaubriant est au cœur d’un pays d’élevage de viande bovine, le nom de la ville désigne le « Châteaubriant », pièce de bœuf prise dans le filet.
Une ville marchande prospère
En tant que carrefour d’échanges, Châteaubriant devint aussi une ville de marchés. La Foire de Béré, avec plus de 45 000 visiteurs chaque année, témoigne de cette vocation millénaire. Au fil des rues, l’hôtel de la Houssaye, la maison de l’Ange, la porte Neuve, la tour du Four Banal, l’hôtel de la Bothelière, illustrent cette active prospérité, tandis que la Grande Rue révèle à l’observateur attentif le processus de développement de cette ville qui sortit de son enceinte à partir de 1860.